Magritte, la trahison des images

L’un des objectifs de notre escapade parisienne, ou devrais-je dire, l’un de mes objectifs, était de visiter l’exposition Magritte au Centre Pompidou. J’avais réservé mes tickets en ligne, heureusement pour nous car la file d’attente extérieure était conséquente ! Et je n’ose pas vous dire le temps d’attente estimé à l’intérieur du Centre.

Ce que j’aime chez Magritte, c’est le réalisme de son surréalisme ! Tableau de gauche, La Clairvoyance, Magritte observe un œuf et peint un oiseau, il passe du modèle à sa représentation. Tableau de droite, Variante de la tristesse, la question existentielle de l’œuf et de la poule.

Bon, je ne vais pas vous détailler chaque tableau, je vais vous parler de mes coups de cœur. Un des éléments que j’apprécie chez Magritte : L’Homme au chapeau melon, que j’ai découvert grâce au cinéma. Le tableau La Décalcomanie était présent. Il mélange plusieurs éléments de l’univers de Magritte : les nuages, le rideau, la transparence et l’homme au chapeau melon.

L’Heureux donateur faisait également partie de l’exposition. Un tableau rempli de mystère puisque le paysage apparaît dans la silhouette alors qu’il devrait se trouver en arrière-plan. Le grelot, élément de l’univers de Magritte, a une taille démesuré.

Difficile de faire un billet « court » sur cette exposition, « Magritte, la trahison des images ». Je ne peux que vous conseiller de la visiter ou…

… de prendre votre pinceau et d’imaginer comme dans « La tentative de l’impossible« .

« On a trop souvent l’habitude de ramener, par un jeu de la pensée, l’étrange au familier.

Moi, je m’efforce de restituer le familier à l’étrange.”

Magritte